Qu'est-ce qu'un certificat phytosanitaire ?
- Sophie Hugues
- 3 minutes de lecture
L’essentiel à retenir : Le certificat phytosanitaire est un document officiel indispensable pour l’exportation de végétaux. Il garantit la conformité aux réglementations sanitaires internationales, prévenant la propagation d’organismes nuisibles. En France, il est délivré par les services de l’État (DRAAF/SRAL), crucial pour le commerce légal et la protection de la biodiversité.

Vous avez du mal à expédier des plantes, des fruits ou des légumes vers un autre pays ? Le certificat phytosanitaire, document officiel obligatoire pour tout commerce international de végétaux ou produits végétaux, est souvent la solution. Ce sésame, délivré par les autorités compétentes comme la DRAAF, atteste que vos marchandises respectent les exigences phytosanitaires et sont indemnes d’organismes nuisibles. Indispensable pour éviter blocages en douane ou rejets de votre colis, il sécurise vos envois vers les DOM-TOM ou l’étranger. Découvrez qui en a besoin, comment l’obtenir et les spécificités pour les destinations sensibles.
Qu'est-ce qu'un certificat phytosanitaire et pourquoi est-il indispensable ?
Un certificat phytosanitaire est un document officiel qui agit comme un « passeport sanitaire » pour les végétaux et produits d’origine végétale. Il prouve que ces derniers respectent les exigences phytosanitaires du pays ou territoire de destination, évitant la propagation de ravageurs ou maladies.
Ce certificat est délivré par une autorité compétente, comme les services de l’État français (DRAAF/SRAL), membres de l’Organisation Nationale de la Protection des Végétaux (ONPV). En France métropolitaine, sa délivrance suit des procédures strictes via l’application TRACES NT, garantissant sa validité internationale.
Le commerce international dépend étroitement de ce document. Il protège les écosystèmes locaux des organismes nuisibles exotiques, comme la punaise brune marbrée, qui pourrait détruire les cultures locales. Sans ce certificat, des envois entiers pourraient être bloqués en douane, entraînant des pertes économiques majeures.
À destination des DOM-TOM (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, etc.), les exigences phytosanitaires sont renforcées pour préserver des écosystèmes fragiles. Les annexes des arrêtés locaux (comme à La Réunion) définissent des contrôles obligatoires ou des traitements préalables, intégrés au certificat sous forme de déclarations additionnelles.
À ne pas confondre avec un document commercial : ce certificat n’a qu’une fonction sanitaire. Il est exigé pour tout mouvement transfrontalier de végétaux, qu’il s’agisse de plants vivants, de fruits ou de bois d’œuvre. Son absence équivaut à un frein commercial majeur, soulignant son rôle clé dans les échanges modernes.
Les produits concernés par l'obligation de certificat phytosanitaire
Les catégories de marchandises à certifier
Un certificat phytosanitaire concerne les végétaux et produits végétaux pour garantir leur conformité aux normes sanitaires internationales. Ce document, délivré par un organisme officiel, limite la propagation d’organismes nuisibles. Voici les principales catégories concernées :
- Plantes vivantes : boutures, greffons, plants en pot et arbustes pour la revente ou l’ornementation.
- Semences et matériels de multiplication végétale (éclats, marcottes), même en petite quantité.
- Fruits et légumes frais : agrumes, pommes, tomates, courgettes, car leur fraîcheur favorise les pathogènes.
- Fleurs coupées et feuillages décoratifs (orchidées, branches de sapin), expédiés vers des pays sensibles aux invasions biologiques.
- Bois non traité : grumes, poteaux, traverses, écorces isolées, souvent surveillés pour des parasites comme le scolyte.
- Terrains et substrats de culture (terreau, tourbe), susceptibles d’abriter des œufs d’insectes ou spores.
Comprendre les exceptions et les réglementations spécifiques
Les exigences varient selon le produit et la destination. Les produits transformés (conserves, jus) échappent généralement à cette obligation, car les processus industriels comme la stérilisation à haute température éliminent les risques. Le bois transformé (contreplaqué) ou le bambou séché de faible diamètre en sont d’autres exemples.
Pour les envois vers les DOM-TOM, consultez la liste générale des produits interdits à l’envoi vers les DOM-TOM et vérifiez les règles locales pour la Guadeloupe via les réglementations spécifiques pour un envoi vers la Guadeloupe. Ces ressources précisent les règles locales, comme les substrats interdits en Martinique.
Attention : même les exceptions peuvent subir des contrôles ponctuels. Vérifiez toujours les exigences phytosanitaires avec l’organisme officiel du pays destinataire avant expédition. Par exemple, un certificat peut être demandé pour des objets artisanaux en bois brut vers la Polynésie française, malgré leur statut d’artisanat non commercialisé.
Qui délivre le certificat et quel est le cadre légal ?
Le cadre international : la CIPV et les normes NIMP
Le certificat phytosanitaire n’est pas une spécificité nationale mais un standard global encadré par la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV). Cette dernière, adoptée par la FAO, fixe les règles sanitaires pour le commerce international de végétaux. La NIMP 12, norme clé, définit le modèle type du document, garantissant son acceptation par les pays membres. Cette certification est régie par un cadre international strict, comme expliqué sur le site de la DRAAF Normandie ici.
Les autorités en France : le rôle du SRAL et de la DRAAF
En France, la délivrance relève du Service Régional de l’Alimentation (SRAL), qui dépend de la DRAAF de la région d’expédition. Seuls les inspecteurs de la santé des végétaux, fonctionnaires formés et autorisés, peuvent signer le certificat. Le processus exige une demande préalable via l’application TRACES NT, suivie d’un contrôle physique des marchandises. Une demande doit parvenir au SRAL au moins 48 heures avant l’expédition pour éviter tout refus. Les professionnels doivent notamment fournir le certificat généré par TRACES NT et une déclaration supplémentaire en anglais ou espagnol selon la destination.
Ne pas confondre : certificat phytosanitaire et Certiphyto
Une confusion fréquente oppose le certificat phytosanitaire au Certiphyto. Le premier concerne les exportations de végétaux et garantit leur conformité sanitaire internationale. Le second est un agrément obligatoire pour les professionnels manipulant des produits phytopharmaceutiques. Ces deux certificats, bien que liés aux végétaux, répondent à des réglementations distinctes : l’un pour le commerce international, l’autre pour la sécurité des produits chimiques.
Par exemple, un producteur exportant des bananiers vers la Polynésie française aura besoin d’un certificat phytosanitaire, tandis qu’un agriculteur utilisant des herbicides devra posséder un Certiphyto. Les sanctions en cas de non-respect sont dissuasives : jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et une amende de 50 000€ pour les personnes physiques, ou 250 000€ pour les personnes morales. Cette distinction évite des erreurs coûteuses, comme un rejet en douane dû à un document inadapté.
La procédure pour obtenir un certificat phytosanitaire étape par étape

Les prérequis pour l'opérateur
Pour entamer la demande, tout professionnel doit être inscrit au registre phytosanitaire avec un INUPP (Identifiant National Unique au registre Phytosanitaire des opérateurs professionnels), attribué via les téléprocédures du ministère de l’Agriculture. Cet identifiant est obligatoire pour les certificats et le marquage NIMP 15 pour le bois.
L’exportateur doit connaître les exigences phytosanitaires du pays destinataire, incluant potentiellement des analyses, traitements ou déclarations. Par exemple, l’Ukraine exige une validité de 14 jours après délivrance, l’Indonésie impose 21 jours après le départ. Le respect de ces règles évite les blocages aux frontières.
La demande en ligne via TRACES-NT
Depuis 2021, TRACES-NT (TRAde Control and Expert System New Technology) est l’outil obligatoire pour les certificats. La procédure débute par un compte EU Login, suivi de l’enregistrement de l’entreprise sur TRACES-NT avec des données identiques au répertoire SIRENE. Les erreurs de correspondance causent un rejet.
Le document CPHI inclut les coordonnées de l’exportateur, la description des marchandises (code OEPP, poids net, nombre de colis) et le pays de destination. Pour les DROM-COM, dans TRACES-NT, le pays de destination est renseigné comme « France », même pour les archipels (Martinique, La Réunion) pour assurer la traçabilité.
Détails techniques via TRACES-NT.
L'inspection et la validation par le SRAL
La soumission sur TRACES-NT n’est qu’une étape préalable. L’opérateur doit envoyer un dossier complet au SRAL (Service Régional de l’Alimentation) compétent, au minimum 48 heures ouvrables avant l’expédition. Pour les destinations complexes, il est conseillé de déposer la demande 7 à 10 jours à l’avance, car les inspections prennent du temps.
Étape | Description | Points clés |
---|---|---|
1. Préparation | S’informer sur les exigences du pays destinataire. S’inscrire au registre pour obtenir son INUPP. | La conformité dépend de l’exportateur. |
2. Création de compte | Créer un compte EU Login et enregistrer son entreprise sur TRACES-NT. | Les données doivent correspondre à celles du SIRENE. |
3. Soumission sur TRACES-NT | Remplir le formulaire CPHI avec coordonnées, description des marchandises et pays de destination. | Pour les DROM, choisir « France » comme pays de destination. |
4. Envoi du dossier au SRAL | Envoyer la demande complète par e-mail au SRAL compétent. | Respecter le délai de 48h ouvrables avant expédition. |
5. Inspection et Délivrance | Le SRAL valide le dossier après analyse ou inspection physique. | Le certificat est valable pour un seul envoi. |
Le SRAL valide ou rejette la demande après analyse. Le certificat, gratuit, est électronique ou imprimé selon les accords internationaux, avec une validité moyenne de 14 à 21 jours. En cas de modification post-validation, une nouvelle procédure via l’option « remplacer » sur TRACES-NT est nécessaire.
Cas pratiques : certificat pour un particulier et spécificités pour les DOM-TOM
Le certificat phytosanitaire pour les particuliers
Un certificat phytosanitaire n’est pas réservé aux professionnels. Les particuliers peuvent également en bénéficier, notamment pour un déménagement ou un cadeau végétal. Cependant, la démarche est plus complexe, car ils ne peuvent pas utiliser l’application TRACES-NT comme les entreprises. La solution clé ? Contacter en amont la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) du territoire concerné (DOM-TOM) ou la DRAAF en métropole.
En cas d’oubli, les conséquences sont sévères : colis bloqués, sanctions pénales ou destruction des végétaux. Mieux vaut anticiper !
Spécificités pour l'envoi de végétaux vers la Réunion, la Guadeloupe ou la Martinique
Les DOM-TOM abritent des écosystèmes fragiles, expliquant des contrôles renforcés. Par exemple, depuis la Martinique, les mangues, agrumes, piments ou orchidées sont interdits d’exportation vers l’Union européenne, sans exception. À La Réunion, les végétaux frais (fruits, fleurs, bulbes) sont interdits d’introduction depuis l’étranger, mais les bananes, ananas ou dattes sont exempts de formalités.
Pour des fruits locaux comme ceux de la Guadeloupe, vérifiez les règles strictes. De même, certains fruits de La Réunion ne peuvent pas être ramenés en métropole.
Points de vigilance pour les expéditions vers les Outre-mer
Pour éviter les mauvaises surprises, voici une checklist :
- Particuliers, contactez toujours la DAAF de la destination (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, etc.) pour connaître les exigences exactes.
- Évitez d’expédier de la terre, des plantes en pot ou des végétaux interdits sans autorisation.
- Anticipez les délais : l’obtention d’un certificat peut prendre plusieurs jours, surtout pour les non-professionnels.
- Déclarez systématiquement la présence de végétaux dans les colis ou bagages pour éviter des conflits avec la douane.
En respectant ces étapes, vous limitez les risques et garantissez un transit sans encombre.
Informations pratiques : validité, coût et que faire en cas d'erreur ?
Durée de validité et délais
Un certificat phytosanitaire est valable pour un seul envoi et généralement 14 jours après sa délivrance, selon les règles de l’organisme officiel. Cette durée peut varier selon les exigences du pays importateur, nécessitant une vérification préalable.
Pour obtenir ce document, une inspection rigoureuse est obligatoire. En France, les modalités sont détaillées sur ce site, précisant sa durée de validité moyenne est de 14 jours.
Coût de la démarche
Le prix du certificat dépend des frais d’inspection et de traitement administratif. En France, ces coûts varient selon les régions et les volumes expédiés. Une demande spécifique peut inclure des taxes supplémentaires, comme des analyses ou des contrôles spécifiques.
Pour connaître les tarifs exacts, il est recommandé de contacter directement le SRAL ou la DRAAF compétente. Aucun montant fixe n’est imposé à l’échelle nationale, d’où l’importance de solliciter une estimation avant l’expédition.
Gestion des erreurs et conséquences du non-respect
En cas d’erreur sur le certificat, ne le modifiez pas vous-même. Contactez immédiatement le SRAL ou l’organisme émetteur pour obtenir un duplicata ou une correction. Le document erroné sera annulé, et un nouveau certificat sera généré.
Le non-respect des règles phytosanitaires expose à des risques majeurs : blocage de la marchandise, saisie, ou détruction aux frais de l’expéditeur. Consultez l’importance de bien remplir sa déclaration douanière pour La Réunion pour éviter ces erreurs.
Le certificat phytosanitaire, document officiel essentiel, garantit la sécurité sanitaire des végétaux et facilite le commerce international. Indispensable pour les envois vers les DOM-TOM, il exige rigueur dans les démarches administratives et la connaissance des réglementations. Sa validité limitée et les contrôles stricts en font un outil clé pour protéger les écosystèmes locaux et assurer des échanges conformes.
FAQ
Comment procéder pour obtenir un certificat phytosanitaire ?
Pour obtenir un certificat phytosanitaire, les opérateurs professionnels doivent utiliser l’application TRACES-NT. La démarche inclut l’inscription au registre phytosanitaire (obtention d’un INUPP), la création d’un compte EU Login, et le remplissage du formulaire CPHI sur TRACES-NT. En parallèle, un dossier complet (formulaire, permis d’importation si requis, et justificatifs) est à envoyer par e-mail au SRAL compétent au moins 48 heures ouvrables avant l’expédition. Une fois validé, le certificat est délivré au format numérique ou papier. Les particuliers doivent contacter directement la DAAF ou la DRAAF concernée pour une procédure adaptée.
Qui est habilité à délivrer un certificat phytosanitaire ?
Le certificat phytosanitaire est délivré par l’Organisation Nationale de la Protection des Végétaux (ONPV) du pays d’origine. En France, cette responsabilité incombe aux services de l’État, notamment au Service Régional de l’Alimentation (SRAL), rattaché à la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt). Seuls des inspecteurs de la santé des végétaux, fonctionnaires qualifiés, sont autorisés à signer officiellement ce document, garantissant la conformité des végétaux avec les exigences phytosanitaires internationales.
Quel est le coût associé à un certificat phytosanitaire ?
La délivrance du certificat phytosanitaire par la DRAAF/SRAL est généralement gratuite. Cependant, des frais indirects peuvent survenir, comme le coût d’affranchissement si le certificat est envoyé par courrier. Pour les professionnels, des frais liés à l’obtention d’un INUPP (Identifiant National Unique au registre Phytosanitaire des opérateurs Professionnels) ou à la réalisation d’analyses complémentaires peuvent être nécessaires. Les particuliers, quant à eux, n’ont pas de frais directs à régler pour la procédure, mais doivent anticiper les éventuels coûts liés aux inspections ou formalités administratives.
Pourquoi est-il indispensable de disposer d’un certificat phytosanitaire ?
Le certificat phytosanitaire est un document officiel garantissant que les végétaux ou produits végétaux exportés respectent les exigences phytosanitaires du pays destinataire. Il vise à prévenir la propagation d’organismes nuisibles (insectes, maladies) qui pourraient compromettre l’agriculture ou la biodiversité locale. Ce certificat est obligatoire pour le commerce international de végétaux vivants, fruits frais, bois non traité, ou substrats de culture. Il constitue une exigence douanière clé, différent d’un document commercial, et est valable uniquement pour un envoi spécifique.
Où s’adresser pour obtenir un certificat phytosanitaire ?
En France, les professionnels doivent soumettre leur demande via l’application TRACES-NT, tout en envoyant un dossier complet au SRAL (Service Régional de l’Alimentation) compétent. Les particuliers, eux, doivent contacter directement la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) du DOM-TOM concerné (ex. La Réunion, Guadeloupe) ou la DRAAF métropolitaine. Ces autorités instruisent les dossiers et organisent les inspections nécessaires avant de délivrer le certificat, sous forme électronique ou papier.
Quel est le tarif pour un diagnostic phytosanitaire ?
Le diagnostic phytosanitaire, réalisé dans le cadre de la délivrance du certificat, ne donne lieu à aucun frais direct de la part de la DRAAF/SRAL. Cependant, des coûts annexes peuvent être liés au transport de la marchandise pour inspection, à la réalisation d’analyses spécifiques exigées par le pays destinataire, ou à l’obtention préalable d’un INUPP pour les professionnels. Les particuliers doivent simplement s’assurer de respecter les délais de traitement pour éviter des retards coûteux.
Quelle est la durée de validité d’un certificat phytosanitaire ?
Un certificat phytosanitaire est valable pour un seul envoi et sa durée de validité moyenne est de 14 jours après sa signature. Ce délai peut varier selon les exigences du pays importateur. Il est crucial de respecter ce cadre pour éviter le refus de la marchandise à l’arrivée. En cas de non-utilisation dans les délais, une nouvelle demande doit être formulée, avec les démarches administratives et logistiques associées.
Qui est autorisé à réaliser un diagnostic phytosanitaire ?
Le diagnostic phytosanitaire est effectué exclusivement par des inspecteurs de la santé des végétaux, agents de la DRAAF/SRAL ou de la DAAF, disposant d’une habilitation officielle. Ces professionnels qualifiés inspectent les végétaux pour s’assurer de leur conformité avec les normes internationales. Les particuliers ou acteurs non agréés ne peuvent réaliser ce diagnostic, qui reste une étape critique pour la délivrance du certificat.
Comment obtenir une licence phytosanitaire pour l’exportation ?
En France, il n’existe pas de « licence phytosanitaire » à proprement parler, mais une inscription au registre phytosanitaire pour les professionnels. Cette démarche donne droit à un INUPP (Identifiant National Unique au registre Phytosanitaire des opérateurs Professionnels), obligatoire pour les exportations. Les particuliers, quant à eux, n’ont pas besoin de licence mais doivent suivre une procédure spécifique via la DAAF ou la DRAAF. Pour les activités liées aux produits phytopharmaceutiques, le Certiphyto est le document requis, distinct du certificat phytosanitaire d’exportation.